Missions du développeur full stack
Concevoir et livrer
des fonctionnalités end-to-end interfaces React/Vue, back-end Node, Java, Python, PHP, bases PostgreSQL/MySQL, tests et conception.
Industrialiser le delivery
pipelines CI/CD, Docker, Kubernetes, serverless, mises en production sécurisées et gestion de projet web.
Sécuriser by design
contrôle d’accès, chiffrement, gestion des secrets, conformité et protection de l’information.
Observer et améliorer
tableaux de bord, métriques, logs, analyse de performance et expérience utilisateur.
Travailler en équipe
collaboration Produit, UX, QA, Plateforme, partage des retours et amélioration continue.
Compétences
Hard Skills
Soft Skills
Conditions de travail
Modalités
Rythme hybride courant (2–3 jours télétravail), horaires souples, cérémonies agiles (daily, sprint, rétro). Le développeur collabore avec des équipes Produit/UX/QA/Ops. Les environnements se rapprochent de la production. Les secrets ne circulent pas en clair. L’activité inclut une veille numérique et technique structurée, des ateliers de programmation en binôme et des revues légères d’architecture.
Diplômes & formations — Comment devenir développeur full stack ?
Niveau attendu : Bac+3 à Bac+5. Parcours types : BUT/Licence pro/Master informatique, écoles d’écoles d’ingénieurs, cursus spécialisés en développement. Les bootcamps reconnus peuvent convenir s’ils sont accompagnés d’un portfolio solide et de connaissances de base. Une formation continue (cours en ligne, certifications cloud, sécurité) consolide les acquis et valide l’expertise.
Compétences à acquérir pendant la formation : fondamentaux en programmation, développement web, HTML/CSS, JavaScript, conception d’applications web, bases de données, interface orientée accessibilité, communication écrite/orale, gestion de projet. Savoir utiliser un framework front‑end et un framework back‑end, puis développer des services robustes. Comprendre l’impact sur l’utilisateur et la qualité perçue.
Certifications valorisées : AWS Developer/SAA, Azure Developer Associate, GCP Associate, CKAD (Kubernetes), Scrum. Elles ne remplacent pas l’expérience mais structurent la pratique et rassurent les entreprises. En complément, viser une certification Développeur JavaScript ou React peut servir de signal.
Bonnes pratiques de réalisation
- Définir le besoin : clarifier la fonction à livrer, les contraintes et les critères d’acceptation. Comprendre la valeur pour le client et rédiger un ticket net.
- Choisir la solution : comparer 2–3 options, trancher sur coût/délai/risque. Utiliser des outils sobres et des langages maîtrisés.
- Réaliser par petites itérations : développer, tester, livrer. Garder des branches courtes. Documenter ce qui sert la maintenance.
- Mesurer l’usage : temps de réponse, erreurs, parcours utilisateur. Corriger et simplifier en continu.
Exemples de stack
- Front‑end : HTML, CSS, JavaScript/TypeScript, React/Next.js ou Vue/Nuxt, design system, localisation, analytics.
- Back‑end : Node.js (Express/Nest), PHP/Symfony pour les sites web et contenu métiers, Java/Spring pour les systèmes exigeants, Python/FastAPI pour l’itération rapide.
- Données : PostgreSQL, MySQL, MongoDB. Sélection selon le domaine et les contraintes.
- Intégrations : quelques API exposées et consommées, webhooks, files d’attente.
- DevOps : Docker, pipelines CI/CD, monitoring, alerting.
Carrière & évolutions
Le métier de développeur full stack ouvre plusieurs voies. La trajectoire technique mène vers Développeur front‑end senior, développeur back‑end expert, Lead, Tech Lead, puis Staff/Principal sur des périmètres transverses. Les profils orientés DevOps rejoignent la plateforme (outillage, SRE). D’autres deviennent développeur d’application mobile (React Native/Flutter) ou évoluent vers l’architecture (solutions, logique logiciel).
Les perspectives dépendent du profil et du poste. En France, les offres valorisent les personnes qui savent travailler en équipe, proposer des améliorations, formaliser des choix simples et tenir un haut niveau de qualité. Dans un grand compte à Paris, la spécialisation peut être plus prononcée ; dans une PME à Lyon, on attend une polyvalence assumée et un contact proche des clients. Le développeur full stack possède une vision d’ensemble et de bonnes connaissances transverses : c’est une expertise rare.
Conseils pour votre offre d’emploi
- Titre et périmètre : « Développeur Full Stack (H/F) ». Décrire clairement la stack technique, les missions, l’impact produit et les sites concernés (ex : sites web B2B, portail internet, site web ou de l'application mobile associée).
- Contexte : préciser le secteur, la taille, le niveau attendu, les outils et framework clés. Donner un exemple de projet livré.
- Conditions : transparence sur le salaire, la politique télétravail, l’évolution possible, la place au sein de l’équipe. Mettre en avant l’apprentissage continu et la formation.
- Process : étapes courtes, étude de cas réaliste, échanges techniques qui respectent le temps du professionnel.
Métiers proches
- Développeur front‑end / Développeur web
- Développeur back‑end
- Intégrateur web
Résumé
Le développeur full stack est capable de concevoir, développer et exploiter des applications web fiables. Son métier couvre la programmation, l’architecture, la livraison et l’amélioration continue. En France, la rémunération dépend du niveau, de la ville (Paris, Lyon) et du secteur. Pour réussir, il faut maîtriser les fondamentaux, utiliser des solutions simples, travailler en équipe et viser une expérience utilisateur soignée. C’est un profil clé du numérique et du digital, au service des clients et des entreprises.
Salaire
Le salaire d’un Développeur Full Stack en 2025 se situe entre 40 k€ et 65 k€ brut annuel selon le niveau d’expérience, le secteur et la localisation. À Paris, la borne haute dépasse 65 k€ pour les profils les plus autonomes. En région lyonnaise, un confirmé atteint généralement 45–60 k€, avec un variable de 5 à 10 %. Les entreprises qui mettent en avant la stack technique, l’impact produit et les bonnes pratiques de développement attirent davantage les talents expérimentés.
Junior (0–2 ans)
Développeurs intégrant des équipes produits, intervenant sur la maintenance, le front-end et les premiers modules back-end.
Confirmé (3–6 ans)
Profils capables de concevoir des fonctionnalités complètes, d’optimiser les performances et de collaborer avec les équipes produit et design.
Senior (7+ ans)
Experts en architecture applicative et en développement complet, capables de piloter des choix techniques et d’assurer la cohérence entre front-end, back-end et infrastructure.
Notes d'usage
Cette fiche métier sert de référence générale pour décrire le rôle, les missions et le périmètre du poste de Développeur Full Stack au sein de l'entreprise. Elle n’est pas une offre d’emploi et n’appelle pas de candidature. Elle vise à aider responsables et lecteurs à comprendre la fonction du Développeur Full Stack, son rôle du Développeur Full Stack et ses interactions avec l’organisation, le marché et les parties prenantes.
